J'ai profité de mon récent séjour au Japon pour assister à une représentation de la comédie musicale Aladdin au Dentsu Shiki Theatre UMI de Tokyo.
J'aurais préféré assister à des comédies musicales que je ne connaissais pas, mais l'engouement du public japonais pour le genre de la comédie musicale m'a forcé à me rabattre sur des grands classiques. En effet les billets se vendent à une vitesse folle ! J'ai donc assisté à nouveau à la comédie musicale Aladdin, que j'avais déjà vu en 2016 à Londres.
Aladdin est une adaptation du film d’animation des studios Disney. Le spectacle est à l'affiche à New York depuis 2014 et à Tokyo depuis 2015. Signe de son succès, il a survécu à la crise du Covid-19. Dans la ville fictive d'Agrabah, le jeune Aladdin est contraint de voler pour survivre. Mais lorsqu'il découvre une lampe magique, il va utiliser son pouvoir pour séduire la princesse Jasmine.
La production japonaise est identique à la production britannique. Il s'agit d'un spectacle à gros budget et parfaitement millimétré. Je ne me souvenais plus que les numéros d'ensemble étaient aussi nombreux et dynamiques.
L'adaptation scénique est assez réussie : Aladdin n'est plus accompagné par le singe Abu mais par un trio d'amis du genre boys band, tandis que Iago est devenu un humain dont la relation avec Jafar (assez similaire à celle entre le maitre d’hôtel et le groom dans Pretty Woman The Musical) apporte beaucoup d'humour au spectacle. La scène du tapis volant et de la Caverne aux Merveilles sont toujours aussi impressionnantes (mais comment ce tapis parvient-il à voler ?!). Mention spéciale pour le génie, qui ajoute beaucoup de rythme au spectacle.
Les musiques iconiques d'Alan Menken sont toujours aussi plaisantes. Mon bémol concerne la prestation vocale des artistes du cast japonais, pas toujours à la hauteur. Le belt américain est difficile et cela se ressent.
Je suis ressorti du Dentsu Shiki Theatre des étoiles pleins les yeux. A quand une production d'Aladdin au théâtre Mogador à Paris ? Le succès serait certain !