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The Woman in White d'Andrew Lloyd Webber

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Je ne pouvais passer ce week-end à Londres sans assister à un musical qui fait débat : The Woman in White, d’Andrew Lloyd Webber. Lors de sa création en 2004 à Londres, The Woman in White a tenu l’affiche pendant deux ans, malgré des critiques souvent négatives. L’exploitation à Broadway n’a duré qu’une petite année, avec une centaine de représentations seulement.

La comédie musicale est inspirée du roman éponyme de Wilkie Collins. On y suit les aventures de Walter Hartright, un prof de dessin, qui va tenter de déjouer les méfaits de Percival Glyde à son arrivée dans le domaine hanté de Limmeridge House. A cela s’ajoutent les indispensables histoires d’amour, sincères ou non.

The Woman in White est souvent considérée comme l’oeuvre ratée d’Andrew Lloyd Webber, le compositeur à qui l’on doit d’énormes succès comme Le Fantôme de l’Opéra, Jesus Christ Superstar, Evita, Cats, School of Rock ou encore Sunset Boulevard. Si la partition de The Woman in White a été décriée, la plupart des critiques négatives se sont focalisées sur la mise en scène bas de gamme, composée d’un plateau tournant et de projections vidéo mal calées.

Le Charing Cross Theatre nous propose depuis le 20 novembre 2017 un revival de la comédie musicale, dans une toute nouvelle mise en scène de Thom Southerland. Adieu plateau tournant et projections, place à de vrais décors et à une création lumière soignée.

Pour moi, ce revival est une vraie réussite. Le visuel est impeccable… et quelles voix ! Anna O'Byrne (The Phantom of the Opera) est exceptionnelle dans le rôle de Laura Fairlie. Carolyn Maitland (Ghost) et Ashley Stillburn (The Phantom of the Opera) complètent le trio principal avec un talent indéniable.

Si la partition d’Andrew Lloyd Webber est effectivement un cran en dessous de ses autres créations, elle n’en reste pas moins mélodieuse et formidablement arrangée. Le titre I Believe My Heart est magnifique et reste en tête plusieurs jours. L’histoire est ce qu’elle est, policière, mystérieuse ; elle a le mérite d’être originale au sein du répertoire de la comédie musicale anglo-américaine.

Le Charing Cross Theatre n’est pas un théâtre du West End mais du Off West End. Un des avantages de ce lieu est la petite jauge de la salle (250 places à tout casser). Quelque soit son emplacement, on profite ainsi au mieux du jeu des comédiens. La sonorisation, presque superflue tellement les voix sont puissantes, est d’une qualité exceptionnelle dans ce théâtre situé sous la gare de Charing Cross (on entend parfois les trains passer quelques mètres au-dessus, ce qui donne une certaine ambiance à la pièce !).

The Woman in White se joue jusqu’au 10 février 2018 au Charing Cross Theatre de Londres. Je vous conseille fortement d’y assister si vous pouvez, car la pièce n’est que trop rarement jouée.

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