L'Opéra de Paris propose le ballet Giselle au Palais Garnier jusqu’à la fin du moins d'octobre.
Le livret est signé Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges (sur une idée de Théophile Gautier), les musiques sont d'Adolphe-Charles Adam et les chorégraphies de Jean Coralli et Jules Perrot. Le spectacle a été créé le 28 juin 1841 à l'Académie royale de musique (l'ancêtre de l'Opéra de Paris).
Malgré les mises en garde de sa mère, Giselle tombe amoureuse du bel inconnu Albrecht. Lorsqu'elle apprend qu'Albrecht est déjà fiancé, la jeune fille perd la raison et meurt. Plus tard, Albrecht se rend sur la tombe de Giselle pour lui rendre un dernier hommage. Il va se retrouver prisonnier des wilis, les esprits des jeunes filles délaissées par un amant infidèle. Giselle - devenue elle aussi une wilis - pardonnera-t-elle Albrecht ?
Giselle est un ballet romantique très classique avec des pointes, des arabesques et des tutus blancs. Cependant, la partition d'Adolphe-Charles Adam - célèbre pour Le Postillon de Lonjumeau - apporte une touche de modernité. Elle forme un tout cohérent avec des thèmes qui reviennent régulièrement comme la musique d'une pièce contemporaine.
Comme souvent à l'Opéra de Paris, la technique est irréprochable et les chorégraphies parfaitement exécutées. J'ai été absolument captivé par le second acte, qui propose une scénographie magnifique, tout en clair obscur.
Giselle se joue jusqu'au 31 octobre, malheureusement à guichets fermés. Mais nul doute que le ballet soit programmé à nouveau lors d'une prochaine saison !
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