J'accueille aujourd'hui sur le blog mon ami Rémi, qui s'est rendu à la Folie Théâtre pour assister à la pièce musicale "Yolanda". Voici son avis.
Je paaaars, avec la joie au cœuuuur... Je vous préviens, vous l'aurez un long moment dans la tête en sortant de Yolanda ! Cette petite perle est à l'affiche de la Folie Théâtre tous les jeudis, jusqu'au 18 janvier 2018. J'y ai assisté la semaine dernière, découvrant pour la première fois cette petite salle intimiste du XIème arrondissement, et par la même occasion la compagnie de la mesure B.
Sur scène, Olivier Pochon interprète un quadragénaire ayant passé la moitié de sa vie en prison, la veille de sa libération. Pyromane fan de Dalida, esseulé après la mort de son amant, cet homme nous raconte sa jeunesse, ses crimes et ses années de prison. Le texte est parsemé d'extraits de chansons de Dalida, qui sont autant de lueurs d'espoir et de vie pour le prisonnier. Judicieusement choisis, ils sont interprétés avec brio par Olivier et sa pianiste, Marie-Laure Chanet.
La mise en scène de Marc-Antoine Allory est sobre, prison oblige. La petite scène est à deux mètres du public ; on voit tout. Malgré un récit dur, on rit beaucoup, et on se retient avec peine de reprendre les refrains connus avec l'acteur.
Et sous nos yeux nait Yolanda... un travestissement qui devient vie, une passion qui devient vocation. Olivier est brillant ! La transition se passe en douceur, avec une minutie dans la narration qui explique chaque geste.
Oui, Yolanda est une pièce à l'univers pesant, parfois glauque. Mais la petite flamme de Yolan/Dali-da illumine le tout, et on sort finalement le cœur léger et des paillettes plein les yeux ! Alors courrez-y, vous ne serez pas déçus !
Merci à Rémi der Traümer pour cette critique.