Critique : Le Prince d'Egypte au Dominion Theatre de Londres
Publié le 18/08/2020 par Tony Comédie.
La comédie musicale Le Prince d'Egypte, qui, comme tous les spectacles de Londres, a dû être arrêtée à cause du Covid-19, lèvera de nouveau le rideau à partir du 20 novembre 2020. A l'occasion de cette nouvelle, je souhaitais partager avec vous mon avis sur cette comédie musicale que j'ai eu la chance de voir en mars dernier, juste avant le confinement.
Le Prince d'Egypte était une des grosses nouveautés de l'année 2020 sur le sol britannique. Le spectacle est basé sur le dessin animé éponyme, second long-métrage d'animation traditionnelle non-Disney au box office mondial. Les musiques sont signées Stephen Schwartz (Wicked, Pippin).
Le spectacle, tout comme le film, est basé sur le livre de l'Exode de la Bible. Moïse naît au sein d'une famille hébraïque en Égypte, sous le règne du pharaon Séthi Ier. Le peuple hébreux est réduit en esclavage et pour éviter toute révolte, le souverain demande à son armée de tuer tous les nouveaux-nés de sexe masculin. Pour soustraire son enfant aux gardes, la mère de Moise le dépose dans un panier sur le Nil. L'enfant va être recueilli par la fille du Pharaon, qui l'adopte. Mais la destinée amènera Moïse à affronter la famille qui l'a accueilli pour libérer son peuple.
Le Prince d'Egypte reprend cinq des huit chansons du film original, dont la plus connue : Deliver Us. J'ai été un peu déçu par le reste de la partition, que j'ai trouvé assez fade, très loin de celle de Wicked. Sur scène, on a l'impression d'assister à une comédie musicale... à la française. Le volume est poussé à fond, les décors sont peu nombreux, tout le budget est mis sur les projections vidéo. Les "danseurs" sont omniprésents, sans grand intérêt dramaturgique. Ils passent leur temps à déplacer des pierres, seuls véritables éléments du décor. Mais comment peut-on croire à des pierres si les danseurs les portent aussi facilement que des boîtes en carton ?
Bref, vous l'aurez compris, je suis un peu resté sur ma faim avec ce Prince d'Egypte. J'étais certes dans des dispositions pas très bonnes : le Covid gagnait l'Europe et on pressentait un confinement prochain. Mais comparé à Mary Poppins que j'avais vu la veille, Le Prince d'Egypte fait pâle figure.
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